A l'âge de 5 ans, je fus adopté par un couple de rôdeurs.
Mes parents et mon village furent attaqués en pleine nuit lors du festival de la lune rousse.
Ces images me hantent encore, des centaines de squelettes déferlèrent et nous massacrèrent.
Mené par un démoniste de l'empire, les blessés furent promptement achevés.
Au moment où un squelette s'approchait de moi (j'étais transi de peur et ne bouger plus d'un pouce) et allait me saisir, je sentis un souffle d'air prés de mon oreille et une flèche apparut, planté dans le crâne de celui-ci.
Alors que le squelette s'effondrait, une main se posa sur ma bouche et m'emporta dans la forêt.
Pendant 1 semaine, je fus entre la vie et la mort, entre fièvre et cauchemars.
Lorsque je repris conscience, je fis connaissance de mes parents adoptifs.
Je fus élevée dans le respect de la nature, j'ai appris à l'écouter et à l'observer.
Mais, mes nuits emplies de cauchemars ne firent qu'amplifier ma haine envers l'empire et ma peur des squelettes est restée et restera toute ma vie.
A 16 ans, mes parents adoptifs m'offrirent chacun un présent, ils me serrèrent une dernière fois dans leurs bras et je partis sans me retourner.
Pendant 1 an, j'explorais de nouveaux territoires, faisant de bonnes et de mauvaises rencontres.
Puis un jour, je tombais sur un village complétement dévasté. Des dizaines de cadavres gonflés par la chaleur faisaient le festin de myriade de mouches. Une puanteur atroce s'en dégageait. Je respirais par la bouche pour limiter l'odeur pestilentiel mais j'étais à la limite de vomir et je tenais à découvrir le pourquoi du comment. C'est en découvrant une puis des centaine d'empreintes de squelettes que ma résolution fut prise.
Je m'engageais en tant qu'éclaireuse dans l'armée de la Ligue.
Mon adage préféré:
survivre pour se venger, c'est pour cela que je cours souvent pour semer de dangereux adversaires ou que je disparais laissant aux vaillants guerriers de la ligue le soin du corps à corps chers à leurs cœurs
Ah oui, j'oubliais, je fais de la maroquinerie pour rapiécer mes habits.
Promenez-vous bien sur allods, démons et autres joyeusetés vous attendent et surtout gardez le sourire, c'est si jolie en mourant.